Les grands raids à ski

ALPES • MONTAGNES DU MONDE

L'esprit

Explorer. Partager l’aventure.

Des pièces uniques

À la manière d’un artisan, je façonne chaque grand raid à ski comme une pièce unique.
Dans les Alpes, j’avance par petites touches, en élargissant peu à peu le territoire exploré.
À l’étranger, je pars sans repérage ni répétition : chaque itinéraire est une première.

L’itinérance comme fil conducteur

L’itinérance structure ma manière de voyager à ski et mon rapport à la montagne.
Tracer des lignes horizontales, qui traversent, plutôt que des lignes verticales.
De vallée en vallée, de village en village, de bivouac en bivouac : une autre façon d’habiter la montagne.

Tracer un grand raid à ski

Tracer un grand raid à ski, c’est d’abord un long travail en amont.
Regarder longuement les cartes, confronter les images aériennes, questionner les locaux, recouper les informations.
Puis, sur le terrain, accepter que l’itinéraire s’ajuste, se déforme, parfois s’invente.

Co-construire l’aventure

Un grand raid à ski est d’abord une histoire de groupe.
Avancer ensemble, décider ensemble, composer avec les limites et les envies de chacun.
L’itinérance crée un cadre, l’aventure naît de ce qui s’y partage.

D'où vient ce nom ?

« Les grands raids à ski » est le titre de deux ouvrages fondateurs publiés dans les années 1980 par Michel Berruex et Michel Parmentier. Ils y décrivent des voyages exploratoires à ski, en autonomie complète, tente sur le dos, parfois dans des régions fermées ou en guerre.

Cette manière de concevoir le ski comme un moyen d’exploration continue aujourd’hui de m’inspirer, nourrie également par les itinéraires de guides contemporains comme Jean Annequin, Jean-René Minelli, Paulo Grobel ou encore Yvan Estienne, qui prolongent chacun à leur manière cette approche du ski comme voyage.

Sortir des rando classiques

Les grands raids alpins

Certains voient les Alpes comme un massif surfréquenté. Or, en dehors des domaines skiables et des itinéraires classiques, il reste une myriade de vallons discrets et de bivouacs isolés, autant de points d’ancrage pour tracer des lignes loin des foules.
C’est ces espaces en marge que j’aime explorer à ski — et où je vous propose de partir. Une montagne à habiter, le temps d’un raid.

Complexifier l'aventure

Les voyages extra-alpin

Partir hors des Alpes est pour moi l’occasion de pousser plus loin la complexité de l’organisation.
Tracer une ligne devient alors une équation logistique : trouver chaque soir un point de chute.
Aller, autant que possible, de village en village, en restant ancré dans les lieux habités.
Habiter temporairement le territoire parcouru.

Découvrez Mes prochains voyages.

Cascade, alpinisme hivernal, grandes courses

Autres pratiques encadrées

En parallèle des raids et voyages à ski, j’encadre d’autres pratiques en montagne, été comme hiver : cascade de glace, alpinisme hivernal et grandes courses classiques.
Des itinéraires choisis pour leur caractère sauvage et leur engagement, loin des voies normales et des itinéraires les plus fréquentés.
Le sommet peut faire partie du parcours, mais il n’en dicte pas le sens.

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ITIN-ERRER

Philosophie

Préparer

Poser un cadre, comme les gammes du jazzman.
Ouvrir le champ des possibles.

Improviser

Jouer avec ce qui se présente, sans sortir du cadre.
Errer, parfois, si cela est nécessaire à retrouver le cadre.

Relier

Vallées, villages, bivouacs, habitants...
Habiter le territoire, de façon éphémère.

LES DERNIÈRES LIGNES TRACÉES

Qui suis-je ?

Guide de haute montagne UIAGM

Yann Borgnet

Originaire d’Annecy, je suis professeur à l’ENSA et docteur en géographie.
Mes recherches sur l’avenir du tourisme alpin ont nourri un intérêt pour la montagne habitée, celle que l’on traverse autant qu’on la rencontre.
Depuis une traversée des Alpes sans moyens motorisés en 2015, je développe une pratique du métier de guide tournée vers l’itinérance, dans les Alpes et ailleurs.
Chaque voyage est conçu comme une pièce unique : une traversée pensée au long cours, nourrie par des heures passées sur les cartes, les échanges avec les habitants et l’envie de vivre la montagne en immersion.

Originaire d’Annecy, je suis professeur à l’ENSA et docteur en géographie.
Mes recherches sur l’avenir du tourisme alpin ont nourri un intérêt pour la montagne habitée, celle que l’on traverse autant qu’on la rencontre.
Depuis une traversée des Alpes sans moyens motorisés en 2015, je développe une pratique du métier de guide tournée vers l’itinérance, dans les Alpes et ailleurs.
Chaque voyage est conçu comme une pièce unique, pensée au long cours, entre cartes, échanges locaux et immersion sur le terrain.